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Elle est tout c'qu'on veut qu'elle soit. (ISA) [ALTERNATIF]
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Septima
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LIONTARI
(Nb: Ceci est un rp alternatif, où Isadora n'éprouve pas les mêmes sentiments envers Lucius.)


Elle t'emmène d'l'autre côté d'la
Terre juste quand elle ouvre les paupières.
Feat Isadora
J'arrive dans les lieux la première. La porte s'ouvre sur une pièce sobre, semblable à un bureau. Sur la table placée au centre de la pièce, se trouve une bouteille de vin rouge ainsi que deux verres. Je remplis les deux contenants, attendant patiemment l'arrivée de celle qui viendra tout chambouler.

Isadora.

Isadora et sa peau pâle, Isadora et ses mots de soie, Isadora et son coeur vermeil recouvert d'un voile grisé par l'existence. Parfois je me dis que j'aurais dû lui proposer de partir avec moi. Parfois, je me dis qu'il me manque quelque chose.
Je comprend rapidement que c'est elle.
Elle se fait présente au travers de son absence ; et toutes les nuits, j'aimerais juste l'oublier.
Ou bien la retrouver.
Lui dire tous ces mots qui ont manqué pendant des années.
Tu sais Isadora, je n'ai jamais sû aimer ;
Du moins, pendant dix ans, j'ai juste réussi à m'exiler - je fuis sans cesse, parce que c'est en me perdant que j'arrive à me retrouver.
Sauf que j'avais jamais compris que lorsque t'étais là, j'étais enfin complète.

Isadora.

Isadora et ses sourires silencieux, Isadora et ses mains délicieuses, Isadora et cet épiderme griffé par des afflictions cachées. J'ai besoin de savoir pourquoi tu me demandes d'être là - tu viens à peine de prendre le pouvoir, tu as autre chose à faire. Des choses plus importantes. Moins éphémères ; beaucoup plus stables. Parce que tu le sais, j'ai peur, je tremble. Quand je pense à toi y'a mes membres qui s'agitent et mon être qui a envie de se barrer - parce que j'ai juste peur de tout faire éclater.
La vérité,
Mes sentiments,
Ce que tu me fais.
Ce que j'aimerais te faire.

La porte s'ouvre enfin et mon coeur rate un battement - ou bien il en retrouve un ; j'ai l'impression qu'il a cessé de marcher depuis que tu n'es plus là.
Isadora et son pas léger, Isadora et son regard échoué,
Isadora et tout ce qu'elle est. Tout ce que j'aimerais capturer.
Alors je souffle, en saisissant mon verre:

- Bonjour Isadora. Quoique... Bonsoir. Que me vaut cette invitation ..?
© FRIMELDA


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Isadora
Isadora
AQUILA

Elle est tout ce qu'on veut qu'elle soit


Oh Isadora, allais-tu réellement devenir reine ? Lucius venait de te choisir comme successeur à son trône, un rôle qui te collera à la peau comme un hématome.
Si le pouvoir ne te faisait pas peur, c’était de la perdre à tout jamais qui te brisait. Car Septima la lionne de l’autre côté des frontières, t’étais interdite désormais.

Septima, c’était un souvenir douloureux quand tu y pensais.
Alors que tes talons aussi fins que des aiguilles s’enfoncent dans la terre sauvage de l’Est, tu lèves la tête vers le ciel bleu et ce soleil qui t’illuminait.
A travers un arc-en-ciel, tu pressentais l’orage qui ferait rage, tu continuais de te demander si cette rencontre était judicieuse. Septima et ses lèvres pulpeuses, indomptablement désireuses. Tu l’imaginais te sourire, réchauffant ton coeur glacé par les prunelles de Lucius, lucioles décédées avant même qu’une attirance ait pu s'immiscer.

Tu lèves ta baguette, construisant un petit pont fait de pierres aux alentours du ruisseau que tu cherches à traverser. Et alors que les aiguilles salies de tes chaussures souillées sautillent vivement sur les pavés, tu rejoins l’endroit ou tu lui avais donné rendez-vous : le chalet.

Souvenirs amers de votre relation chimérique. C’était le lieu parfait et idyllique, pour construire en secret ce qui aurait pu être si tu n’avais pas choisi Aquila.
La porte entrouverte de la petite maison, tu sais déjà qu’elle t’attend. Pour abreuver sa patience, tu inspires profondément et entre.

Le soleil se couche à la lueur de chandeliers, ou bien peut-être était-ce la tempête que tu avais prévu qui prépare à éclater.
Tes iris la transpercent de part en part, comme si tu regrettais déjà de l’avoir convoqué.

« Septima. Bonsoir. »

Tu t’imposes à l’entrée, retirant ton manteau de soie pour le jeter sur le vieux canapé, t’approchant de la table où elle était installée. Ta tête vascille de chaque côté et tu te mords la lèvre inférieure, tirant une chaise sans pour t’asseoir pour autant. Tu voulais rester debout, fière et droite. La dévorant du regard comme on convoite.

« Je ne m’éterniserai pas dans des hésitations stériles et ridicules. Il se peut … Sept, qu’on me choisisse pour succéder à Lucius au trône d’Aquila. En fait ce n’est pas une supposition, ça sera officialisé lundi. »

Pourquoi devrais-tu avoir honte de lui faire du mal ? Pourquoi devrais-tu choisir entre un amour incertain, concupiscent et obsessionnel et ton devoir de veiller sur le peuple ?
Pourtant, ton regard s’illumine en une cascade de larmes sertis.

« Je suis désolée, très chère. »

C’est vrai, tu étais désolée.



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Septima
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LIONTARI

Elle t'emmène d'l'autre côté d'la
Terre juste quand elle ouvre les paupières.
Feat Isadora
Elle a l'âme qui oscille et les mots durcis. Elle essaie d'articuler le jugement lancé - croyant naïvement que je ne savais pas déjà.
Parce que, Isadora, je sais tout ça.
Que tu vas devenir leader, que tu vas gouverner, que ta vie va être rongée par les problèmes des autres. Que tu vas devoir me surveiller - mais pas comme j'aurais aimé, pas comme quelqu'un qui souhaite juste m'offrir quelques baisers. Non. Tu vas m'épier, te méfier, me défier pour ensuite un jour essayer de me transpercer.
Parfois, je m'imagine un autre monde. Un autre univers, où tu aurais juste été ma reine. Je t'aurais fait un château de sentiments, un palais de dévouement et un ciel d'un azur épuré de toute rivalité.
Parfois, je m'imagine un autre monde.
Dans ce monde, il y a toi, il y a moi.
Rien d'autre.
Notre monde - hors du temps, des gens, et des clans.

- Je ne m’éterniserai pas dans des hésitations stériles et ridicules. Il se peut … Sept, qu’on me choisisse pour succéder à Lucius au trône d’Aquila. En fait ce n’est pas une supposition, ça sera officialisé lundi.

Elle me regarde droit dans les yeux, et j'ai beau voir des pleurs invisibles mouiller ses paupières; je me sens comme assassinée. Les mots sont des couteaux, et elle vient de m'entailler par le biais d'un ton lourdement pesé : elle ne veut pas montrer qu'elle sait très bien ce qu'il va se passer.
Et ce qu'il va se passer, c'est qu'on va souffrir.
Parfois, j'me dis que j'aurais dû mourir. Ce jour d'exil où j'ai laissé derrière moi celle que j'aimais.
Pendant quelques secondes, je réalise que le karma est bien malin.

J'aimerais me lever, prendre un air offusqué, et lui montrer combien elle m'a peinée. Combien elle m'a manqué. J'aimerais l'embrasser, puis la serrer contre moi, et lui dire qu'on va tout quitter, pour mieux se retrouver.
J'aimerais juste lui dire de me toucher, de cesser d'être effrayée comme moi je le suis - puis de me chérir,
J'en peux plus de faire semblant de nous haïr.

Rien ne sort de mes lèvres, tandis qu'elle se sent obligée d'ajouter un Je suis désolée, très chère.
Oui, très chère, mais chère pour combien ? Pour combien tu me vendrais, pour combien tu me tuerais, pour combien tu abandonnerais ?
Moi, aujourd'hui, face à toi, je sais que rien ne m'achètera, si ce n'est tes larmes et tes lèvres.

- Désolée, mais pourquoi es-tu désolée ? Un léger sourire fend mes lèvres tandis que je bois une gorgée de vin. Assise face à la nouvelle reine, je croise les jambes, feignant l'indifférence, alors que mon coeur pleure. Mon coeur est en deuil d'un amour impossible. Et pourquoi m'en parler avant l'officialisation, très chère ? Je reprends ses mots comme pour avoir l'impression de me rapprocher d'elle.
Je lui demande ce qu'elle-même ne doit pas savoir.
Mes yeux se plongent dans ses iris et pleurent en rythme avec elle.

Ma voix dit Pourquoi,
Mon corps dit Viens là,
Et mon coeur, lui dit, je ne suis rien qu'à toi.
© FRIMELDA


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Isadora
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Elle est tout ce qu'on veut qu'elle soit


Tes sourcils se froncent alors qu’elle se surpasse. Tu n’as même pas le temps de pleurer qu’elle te dépasse.
Dans le misérabilisme tu as nommé Isadora et Septima. Reines maudites, qui auraient pu devenir alliées sans les erreurs du passé. Mais reines amantes maudites digne des contes de fées.

Mais les histoires pour enfants se finissent mal en réalité, vous saviez ?
Car il y a une morale derrière toute cette injustice.
Il y a vérité derrière les mensonges courroucés.
Et il y a péchés sinueusement dissimulés sous ce désir tant accumulé.

Tu échappes un sanglot Isadora, alors que les larmes coulent à flot. Ton navire s’effondre, s’enfonce dans les abysses de ton coeur saveur réglisse. Amer et acerbe.
Tu ne veux pas la plier à ce supplice.

« Pourquoi suis-je désolée ? Oses-tu seulement me le demander ? »

Tu réétouffes tes exclamations insipides et essuie tes yeux en les frottant de ta main. Quelle comédienne faisais-tu dans l’exagération pittoresque des tes sentiments exacerbés.
Ou peut-être étais-tu sincère, pour une fois dans ta vie Isadora.
Peut-être t’en voulais-tu. D’avoir renoncer à elle, à vous, à toi.

« Je voulais te l’annoncer moi-même. Avant que tu ne l’apprennes par hibou, ou bien par un hurleur de rue. Mais apparemment, les rumeurs m’ont devancés. Ou bien sont-ces tes espions de la cour, toujours si bien informés ? »

Tes poings se serrent avec force, dont l’un d’eux tenait fermement ta baguette. Tu te redressas d’une cambrure de rein gracieuse.
Tu voulais l’intimider, l’intimer à te laisser la lapider.

« Je regrette, que cela doive cesser si vite. »

Mais tu regrettes surtout ce que tu t’apprêtais à faire.
A quelques centimètres de son visage, tu soulèves son menton pour mieux plonger au sein de son âme.

Les deux pieds dedans.
Et la gerbe dans la gorge, la boule au ventre.
Le sourire dégueulasse de Septima qui t’ordonne de t’exécuter. Et le sang qui brûle chacune de tes veines quand tu lui voles sauvagement ce baiser.

Tes lèvres glacées sur ses lippes brûlées.
Et tes ailes pourrissent avant même d’avoir tenté.
Et comme la charogne au sol, tu gises au sol en attendant d’être dévorée.

« Septima, embrasse moi comme si c’était la dernière fois. Car tu plieras le genoux, il le faudra. »



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Septima
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Terre juste quand elle ouvre les paupières.
Feat Isadora
C'est moi qui suis désolée.
C'est moi qui devrait m'excuser.
C'est moi qui a abandonné l'être que j'aimais, un soir d'été, la face illuminée par un tas de valeurs inespérées ; le coeur guidé par un courage exacerbé. Les yeux aveuglés, j'ai même pas été foutue de me retourner.
Puis je te vois t'effondrer, Isadora. Les joues creusées par la tristesse ; tes iris comme un au-revoir muet que t'arrivais pas vraiment à formuler. Ta gorge laisse s'échapper des sanglots que je n'aurais jamais pensé un jour voir - car t'as toujours été majestueuse. Avant même d'accéder au trône, tu gouvernais, et tu ne laissais rien transparaitre ; ou du moins, rien de vrai.
Mais là, en toi, en nous, partout dans cette pièce, ça crie la réalité des faits. Nous ne pourra jamais se faire ; Nous est en train de mourir en même temps que nos idéaux s'élèvent. Au gré de nos accomplissements, nous nous détruisons.

Pourquoi suis-je désolée ? Oses-tu seulement me le demander ? J'aimerais porter ma main jusqu'à sa joue, pour caresser cette peau que j'avais si longtemps oubliée. Puis j'aurais voulu lui murmurer quelques maux doux ; des phrases volées qui lui auraient donné un peu de courage - qui l'auraient rassuré. Parce que j'ai envie de lui dire,
Que tout ça, c'est pas la fin,
Que tu n'as pas à t'excuser, parce qu'on continuera à se voir. Parce que je ne renoncerai pas à nouveau.
J'aimerais,
Mais je ne fais rien. Mon silence doit la blesser autant que je le suis par la nouvelle ; et ça me réconforte un peu - on partage quelque chose pour une fois : la douleur.

Je voulais te l’annoncer moi-même. Avant que tu ne l’apprennes par hibou, ou bien par un hurleur de rue. Mais apparemment, les rumeurs m’ont devancés. Ou bien sont-ces tes espions de la cour, toujours si bien informés ? Un énième sourire se dessine sur mes lèvres qui viennent chercher le liquide rouge pour me brûler légèrement la langue avant de répondre Les nouvelles vont vite, c'est tout. Je sais très bien qu'elle se doute de quelque chose, mais je n'ai pas envie de m'étendre sur ce sujet - d'ici quelques jours, il n'y aura plus que celui-ci qui lui fera m'adresser la parole. Alors autant le garder pour plus tard.

Je regrette, que cela doive cesser si vite. Je pourrais lui demander de quoi elle parle, et qu'est-ce qui va cesser si ce n'est l'absence de tout essai. Mais je n'y arrive pas, car les mots restent bloqués dans ma gorge lorsque ses doigts se glissent sur mon menton.
Isadora et ses jeux,
Isadora et ses mains,
Isadora et ses yeux,
Isadora, je ne veux pas de lendemain.

Ses lèvres qui se scellent contre les miennes comme un adieu brûlant de regrets. Ma main se pose promptement à l'arrière de sa tête pour saisir sa chevelure de feu ; pour laisser durer un peu plus ce moment hors du temps. J'entends battre mon coeur en rythme avec mes soupirs refoulés - un besoin de la garder mienne qui essaie de s'échapper.

Septima, embrasse moi comme si c’était la dernière fois. Car tu plieras le genoux, il le faudra. Dit-elle lorsque son visage se décolle légèrement du mien ; mais elle sait très bien que sa phrase ne me plaît qu'à moitié. Le jeu de pouvoir est lancé par le biais de quelques mots finement sélectionnés ; je me relève pour lui faire face. Ma bouche effleure la sienne pour ensuite trouver son oreille et murmurer Mon genou ne pliera jamais face à toi, Isadora. En revanche, mes lèvres, elles, t'embrasseront un millier de fois. Aujourd'hui ou bien demain ; je n'ai que faire de ce statut et de cette couronne. Quelques baisers déposés sur sa joue ; son souffle sur mes lèvres. Mais je vais t'embrasser comme-si c'était la dernière fois, car d'ici quelques jours tu auras changé. Tu ne seras plus la même. Et ce jour-là, j'embrasserai quelqu'un d'autre ; une nouvelle Isadora.
Mais malgré tout ça, je continuerai de t'aimer.
C'est ce que j'aimerais lui avouer. Mais les mots n'arrivent pas à s'extirper. A la place, c'est un second baiser qui vient s'échouer ;

Il dit combien tu vas me manquer,
Il dit combien je t'ai aimée,
Il dit combien je vais t'aimer,
Il dit que je ne peux pas, à nouveau, t'abandonner.
© FRIMELDA


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Elle est tout ce qu'on veut qu'elle soit


Ton coeur s’embrase, quand tu l’embrasses. Ce goût sucré déposé sur ses lippes purpurines, qui te met à terre et qui te ruine.
C’est la ruine si la reine d’Aquila se soumet à celle des Liontari. A quoi ça rime de s’esquinter l’âme, de pourrir par amour, tu es une charogne elle est ton vautour.

A quoi ça sert de résister à son charme, à ses fards et ses parades ? Tu ne veux plus reculer Isa, tu ne veux plus t’éloigner d’elle. Tu ne veux plus souffrir à en crever. Tu ne veux plus oublier comment respirer.

Car elle est ton oxygène et ta drogue, celle qui te permet de tenir encore debout. Et ses yeux oscillants, pas aussi lents pour te juger, tu ne peux le supporter.

Alors tu t’écartes Isa, tu la dévisages comme si elle n’était qu’une gêne à ta grandeur, la concupiscence de ta candeur. Elle te dévore et tu la décores, d’une main qui vient caresser ses longs cheveux d’ébène.

« Tu es belle Septima. »

Forte et délicate, ses courbes indomptables ondulant d’une grâce qui ferait frémir tous les désirs. Frêle et élancée, le teint cireux et les joues creusées, tu n’étais qu’une brindille face à elle. Des talons compensés face à son regard soudain courroucés.

« Et encore plus désirable à genoux devant moi. »

Un sourire doucereux vint accompagner cette tirade provocatrice. Elle ne pliera pas, alors tu la courbera. Parcourant sa peau laiteuse, tu glisses tes doigts vers sa nuque, te penchant pour y déposer des baisers glacés, semblable à des souffles irisés.
Brisée, tu colles ton front au sien pour venir soupirer.

« Je ne sais pas ou tu as vu que je changerai. Tu me connais Septima, pour le peuple, tu te souviens ? Il y a juste d’autres manières de voir les choses. Tu as choisi le chaos, et j’ai choisi l’ordre. »

Tu caresses sa joue avec douceur et te poses sur ses genoux. Tu sors ta baguette de la poche de ta robe pour faire apparaître deux tasses de thé que tu transportais dans un panier. L’infusion vint remplir les deux tasses de crystal, désormais aussi brûlantes que tes joues.

« Le meilleur thé d’Aquila. »

Tu sais me manqueront toujours
ces nuits où tu disais
allume-moi, allume-moi,
fais moi venir entre les lèvres
et puis brûler à planer jusqu'à mourir dans la bouche
jusqu'à mourir dans la bouche, jusqu'à mourir, jusqu'à
mourir ...




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C'est sa main qui vient dessiner le contour de ma chevelure - les détours de mon âme. J'entends mon coeur battre ; comme nos soldats, bientôt, écraseront le sol de leurs bottes.
Mais, ses doigts sur mon épiderme me touchent comme une enclume ; derniers contacts inavoués. Quelques résidus d'affection abandonnés. Bientôt tout changera ; elle me toisera, et en un silence, elle viendra achever ce que l'on ne pourra être.
Ensemble.

Tu es belle Septima. Ironie qu'une telle phrase vienne de l'être que je désire le plus en ces lieux. En ce monde. Les lèvres tremblant encore face au souvenir des baisers échangés ; je sens en mon sein le désir de la posséder - de la garder, à tout jamais. Je sens en moi le besoin de lui dire,
combien elle est est magnifique,
sa longue chevelure magistralement orchestrée,
son teint parfait - son regard cassé par cette esquisse d'impartialité ; interrompue par les réflexions égarées.

Et encore plus désirable à genoux devant moi. Un sourire déguisé en rictus me coupe les lèvres ; provocation suivie par un peu de délicatesse qui me soutire un soupire. Mes mains glissent sur sa peau lisse jusqu'à s'arrêter lorsque ses iris me fixent - lorsque son front me confronte. Tu sais très bien que ça n'arrivera jamais - mais ta beauté est décuplée, lorsque je vois dans ton regard cette fierté. Une caresse juste en dessous de ses yeux - au dessus de ses joues ; en dessous de nous.

Je ne sais pas ou tu as vu que je changerai. Tu me connais Septima, pour le peuple, tu te souviens ? Il y a juste d’autres manières de voir les choses. Tu as choisi le chaos, et j’ai choisi l’ordre. Elle est de ces gens qui essaient de rester droit, immobiles ; insensibles aux intempéries de la vie. Je suis celle qui croule sous les émotions et les déceptions ; mais chacune arrive à transformer ce tout en une force - partagée ; rare. Du chaos naît l'ordre, de l'ordre naît le chaos, Isadora. Donc, disons que tu as besoin de moi pour exister.
Et inversement, c'est ce que ça sous-entend.

Elle vient prendre place sur mes genoux et je sens en moi quelque chose brûler - le désir. L'envie de l'embrasser, la tenir et lui saisir chaque parcelle de son âme - pour déposer des longs baisers un peu partout sur son corps. Le meilleur thé d’Aquila. Toujours un sourire au bout des lèvres, je viens saisir ma baguette pour laisser s'incruster des pierres au sein des tasses. Rubis rouges aux propriétés particulières ; elles gardent à la bonne température le moindre breuvage qui les touchent. Les plus belles pierres Liontari.
Je t'en ferais bien des colliers,
et des bagues de diamants - mais ce serait un peu trop tout avouer.

Alors je préfère à nouveau nous lier - en un long baiser.
Qui dure beaucoup trop,
pour n'être que du désir.

Un ne pars pas muet.
Un, je tiens beaucoup trop à toi silencieux.
Un aime moi évanoui.
© FRIMELDA


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Septima, c’était la personne qui aurait pu te donner envie de crever.
De pourrir lentement, car à quoi bon vivre sans amour.
Mais alors que tu te perdais dans son regard langoureux, elle te ramenait à la dure réalité. Les peurs et les doutes n’avaient pu lieu d’être face à l’immensité du mur de responsabilités.

La couronne avant Isadora.
Le peuple avant soi.
Aquila avant les lions.
La stabilité avant les rebelles.

Mais pour une fois, tu avais envie de hurler que tu existais aussi, et que tes sentiments également. Par ailleurs, ses doigts qui parcouraient ta peau ne faisaient pas que frémir ton épiderme. Ils éveillaient ton âme à l’instar du désir, négociant à ton corps un doux plaisir et ne pouvant réprimer un soupçon de sourire.
Aux coin des lèvres.

Elle continue de rétorquer que plier le genou n’arrivera jamais. Et c’est ce refus qui la rend d’autant plus désirable. Indomptable Septima, aussi agressive que ses lèvres qui dévorent les tiennes.

« Je ne saurais dire si c’est de l’amour que j’éprouve à ton égard. »

Tes paupières se rouvrent dans un battement de cils délicat. Tu passes tes mains dans ses cheveux après cette déclaration.
Car oui, rien que parler d’amour pour toi Isadora, c’était déjà un aveu. Une révélation cruelle mais sincère. Un sourire doucereux vient étirer tes lippes purpurines, et tes longes phalanges filiformes vinrent effleurer les rubis étincelants des Terres Liontari. Terres conquises par ta belle, et inaccessibles au peuple Aquiliens.

« Elles ne sont pas aussi belles que toi. »

Mais tu les porteras. A ton cou ou a ton bras.
Car c’est un cadeau de Septima. Un cadeau d’une reine à une autre.
Un présent d’une femme .. à une autre.

« Est-ce vraiment terminé avant même d’avoir commencé ? Aujourd’hui, cette heure-ci tu es à moi. »

Un souffle.

« … Et je suis à toi. »



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