Possédez la sagesse, parce qu'elle est meilleure que l'or ; et acquérez la prudence, parce qu'elle est plus précieuse que l'argent.
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Le voilà à terre, allongé par terre ; son sort avait échoué et tout ce qu’avait trouvé ce petit malin avait été de lui renvoyer son sort, s’amusant de la situation, n’était-ce pas ironique ? L’arroseur arrosé et malgré la position inconfortable et les râles qu’il lâchait, il trouvait ça plutôt drôle lui-même. Et alors il ouvra son esprit, regarda autour de lui, ne voyant réellement que maintenant les spectateurs qui avait l’air de féliciter le petit filou qui avait su retourner la situation avec humour. Toujours à terre, il essaie de se redresser, il mange la terre, littéralement, et il essaie une nouvelle fois de se relever comme si sa vie en dépendait, comme si tout s’était arrêté et que la seule chose à faire était de se relever. Il porte un fardeau sur ses épaules, bien plus physique que d’habitude. Il se met à genoux, le dos courbé, tout lui parait lourd et à cet instant il se sent réellement inférieur. Il est énervé, vraiment, il se dégoûte de se plier devant un inconnu plutôt que devant le seul être supérieur à ses yeux. Rasta agite sa baguette puis il lâche un Confundo pas vraiment très convaincant en direction de cet effronté.
Tu souffles un peu, satisfait de le voir à terre. Tu vas pas te le cacher mais t'apprécies ce bref moment de supériorité. T'en profites pour te laisser au repos, quelques secondes, laissant la foule apprécier. Tu te sentais puissant, c'est vrai que c'est agréable par moment.
Et tu le vois se relever, Rasta. Sauf qu'il retombe, tu hésites un moment entre te montrer compréhensif (car il est à l'image de l'échec qu'est ta vie) ou d'en rire comme un pur connard. Un instant de réflexion et tu pouffes légèrement. Ça dure pas longtemps, juste assez pour qu'il se relève totalement, Rasta.
Tu rencontre rapidement son regard, y croisant la colère et tu n'en réponds que par un sourire médisant. C'était ton heure de gloire, aussi brève fut-elle. Tu vois le sortilège se diriger vers toi, tu as tout juste le temps de l'esquiver que le sable vient alors vous aveugler. Tes yeux te piquent, tu frottes, il fallait te ressaisir. Peut-être était-ce ta chance aussi, Impedimenta! Tu lances, non sans tousser à cause de tout ce sable. Voyant le sort réussit. Tu t'éloignes un peu plus prenant le temps de respirer, et de dégager tout cette merde de ton visage.
Possédez la sagesse, parce qu'elle est meilleure que l'or ; et acquérez la prudence, parce qu'elle est plus précieuse que l'argent.
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Et encore une fois Sahil évite le sort de l’alchimiste et à peine a-t-il le temps d’utiliser au maximum le peu de muscle qu’il possède pour se relever que son adversaire lui assène un sort. Tout ralenti, comme si tout avait été accéléré dès le départ du à l’adrénaline créé par son corps et que, maintenant, il était en pleine descente. Un peu trop abrupte pour que ce ne soit que l’oeuvre de son propre corps à son avis. Rasta savait, Rasta se doutait, même s’il n’avait pas pu entendre le sort, il se doutait de celui qui avait été employé sur lui et au ralenti, il tend sa baguette vers son adversaire quand soudain une vague de sable s’abat sur les deux combattants. Rasta ferme violemment les yeux, pas assez rapidement malheureusement. Réaction normal, ses yeux commencent à pleurer, ses yeux lui brûlent et il a la soudaine impression qu’Impedimenta n’a aucun effet sur quelque chose d’aussi naturel et non contrôlé qu’une coulée de liquide lacrymale. Allant le plus vite possible il se couvre envoyant au hasard un Expulso Il est perdu, alors autant jouer la carte de la chance.
Tu souris à nouveau, Sahil. Et tu regardes tout le sable redescendre, tu sais pas. Tu ris dans ta barbe discrètement, tu devrais pas trop faire confiance à cet élan de réussite. Rester sur ses gardes, rien n'est sûr. Tu te remets en garde, cherchant la silhouette de Rasta parmi la poussière.
Tu le discernes rapidement (en même temps vous êtes que deux dans l'arène) ; entrain de se protéger du mieux qui peut et tu le vois très bien venir, son sort sans pour autant l'identifiant. Pour une énième fois tu formules un protego, esquivant avec succès le sortilège.
Ceci-fait, tu tentes de réfléchir un instant mais tout va trop vite et avant même de te rendre compte tu avais déjà prononcer un Defodio !
Possédez la sagesse, parce qu'elle est meilleure que l'or ; et acquérez la prudence, parce qu'elle est plus précieuse que l'argent.
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Ses yeux brûlent et lorsqu’il voit son adversaire se protéger une énième fois même les yeux déchirés par le sable. Il est désespéré ; est-ce une blague du destin ? Dieu se jouerait-il de lui pour les quelques écarts qu’il a fait la semaine dernière ? Et le voilà enterré dans ce trou, à peine avait-il eut le temps de renifler comme un forcené que, en reste, sahil avait lancé son sort, son dernier. Et Rasta savait que c’était la fin pour lui, qu’il avait perdu et qu’il était sorti de chez lui pour rien. Qu’il avait traversé la forêt pleins d’espoirs dans un but précis et qu’au final il rentrerai ce soir bredouille. Rasta n’entend jamais rien et maintenant Rasta ne voit plus. Un comble de perdant. Oui, Rasta était au fond du trou, littéralement comme allégoriquement. Rasta se frotte violemment les yeux. Et alors il essaie de remonter à la surface, de se reprendre et de grimper aux parois de ce trou pour enfin sortir après bien cinq minutes à galérer comme un gros porc -note : reprendre le sport. Humble et preux Rasta s’avance vers son égal et tend la main vers lui « Bravo… Et dézolé pouw les sorts.. Hum, couraage pour la suite. »
