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don't let the bastards get you down ((ahn))
 :: Hors-jeu :: RP V1

Anonymous
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“who said i was an angel?”


son regard est lascif wolfie a le torse battant son manteau ((se soulevant)) claquait le vent. il serre la mâchoire et semble avoir totalement abandonné l'idée d'ego ou de fierté, d'animosité ou de dignité. on pouvait percevoir des mèches rebelles ((noir d'ébène)) tombant sur son front blême oh wolfie ses lèvres sont roses si roses elles étaient sculptées par les mains d'un artiste. wolfgang était un peu une oeuvre d'art dans un salon qu'on remplaçait lorsqu'elle n'avait plus aucune valeur -sauf qu'il était déchiré de tous les côtés. il y avait une légère lumière qui éclairait l'entrée du chalet, donnant une atmosphère feutrée -rassurante. l'ombre semble désireuse, il avale sa salive et avance ((indécis)) jusqu'à la porte ((sans ne jamais flancher)) jusqu'à déposer ses doigts pianissimo trois fois sur le bois noueux. c'est moi, ahn. wolfie ouvre la porte et s'immisce adroitement à l'intérieur. près de lui se trouvait une femme si doucereuse le sourire dormait sur ses lèvres. la pièce était remplie de fleurs aux arômes divers ((jasmin aloès senteurs divines et wolfie avait l'amour des violettes)) et ahn douce ahn d'un souffle elle émouvait le globe. sa blancheur éblouissait l'œil. wolfie ((les yeux la profondeur aigle)) n'a jamais rien vu d'aussi pur et le lucre ne touche même pas son cœur; son pauvre cœur qui souffre et qui regrette. je ((il frotte son pouce contre son index)) suis désolé d'être en retard. j'ai laissé ma baguette au château. ((il croise les bras sous sa poitrine et fixe un point derrière elle pour éviter son regard -bien qu'elle ne le voit pas)) elle est particulièrement méchante. j'avais peur qu'elle fasse encore des bêtises. un soupir puis il dépose son manteau de pourpre -aux bribes vermeille- sur une chaise en bois, qu'il retourne afin de s'y asseoir. il pince les lèvres. il redoute ledit moment ((moment où il devra mettre ses violentes stigmates à nu)) et il a peur la poitrine ouverte par les coups de rage que son cœur cogne sauvagement. la lumière vient hâler son visage et il détourne le regard,
aussi clair que les astres des beaux soirs.

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Ahn
Ahn
LIONTARI
Like your chasing the truth gripping tight to your youth
un soupir contenté alors qu’elle déposait le dernier bouquet : ahn n’était pas sûre du résultat final mais si son œuvre n’était jugée qu’à l’odeur, elle pouvait être fière. ses préparatifs terminés, elle esquissa quelques pas au travers du chalet pour retrouver sa baguette, abandonnée sur un meuble en bois sombre depuis son arrivée ici. ne m’abandonnes pas sur ce coup, ma belle, lâcha-t-elle en empoignant sa baguette à deux mains, comme pour la forcer à écouter. aider les gens, c’est ce que tu fais n’est-ce pas ? elle ignora la pensée sans douceur qui germait dans un coin de son esprit : celle que ses mots étaient destinés à sa propre personne plutôt qu’à son outil. parce qu’elle utiliserait sa magie d’une façon inédite aujourd’hui ; parce qu’elle se risquerait dans un chemin qu’elle n’avait jamais parcouru, encore infesté des racines de l’incertitude.

elle était médicomage, bien sûr. et même si elle préférait protéger des blessures plutôt que de les soigner, elle avait appris à le faire à force de mission dans l’enclave, de maladresse et de créatures vaincus. mais la plaie sur laquelle elle s’exercerait aujourd’hui était ancienne, ancrée et pourtant douloureuse. une cicatrice. elle en avait une, elle-aussi : mais elle portait un nom.

tout irait pour le mieux. elle se le promettait.

c'est moi, ahn.
un sursaut qui lui manque de faire tomber sa baguette.
en un instant, elle perdit de ses doutes et de ses hésitations pour se redresser avec un sourire rassurée - parce que seul elle n’était personne : mais si on jetait quelqu’un dans l’équation de sa vie, alors sa confiance avait une raison ; alors elle devenait une meilleure version d’elle-même. certains ne verraient pas le mérite d’une telle attitude, si factice. se grandir pour les autres même si l’on se sent petit. mais son mentor le lui avait dit : que parfois il fallait se mentir pour inventer la vérité. prétendre jusqu'à devenir.

c’est moi qui suit en avance, qu’elle rétorque à ses excuses. elle pouvait difficilement imaginer ce qu’il ressentait à cet instant - et c’était tant mieux car elle n’avait pas le faire. quoi que l’on crache sur sa particularité, celle-ci restait la clé de tout pour les gens comme elle, appuyée vers les autres.

elle ne sait retenir un petit rire lorsqu’il se plaint de sa baguette : et avec sa douceur immortelle elle s’approche un peu pour s’asseoir près de lui. si elle se refuse aux sorts qui blessent, est-elle si méchante ? elle hausse les épaules, prétendant ne pas pouvoir répondre à sa propre question. mais elle le pouvait. une baguette comme la sienne, qui cherchait le talent, rendue capricieuse, c’était le signe d’un utilisateur hésitant, sans confiance.

elle le savait parce que c’était aussi son cas.
sa propre baguette demandait un esprit clair et un cœur pur : mais comment pouvait-elle prétendre à ces deux qualités alors qu’elle portait les sentiments du monde sur ses épaules - les immondes sensations - et qu’à chaque coin de son esprit demeurait l’idée de son mentor disparu ?

mais c’était sans importance.
ce qui importait en effet, c’était wolfie et ses cicatrices. elle demeurerait en retrait, en attente, comme elle l’était toujours. ... ça va bien se passer. ajoute-t-elle d’une voix paisible alors qu’elle frôle son bras du bout des doigts, comme pour lui promettre sa présence.
BY MITZI



Anonymous
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“i been in a lonesome galaxy”


wolfgang blanc d'effroi pâle comme des lys ((il semblait être arraché des enfers)) on dirait en vérité un mort tant son visage est livide et ses mains sont glacées. il la fixait de ses grands yeux avec tout ce qu'on peut mettre dans un regard aussi pur et religieux. il hoche mielleusement le faciès lorsqu'elle s'hasarde à le déculpabiliser de son retard. il semblait si blanc blanc blanc alors qu'il était si obscur à l'intérieur, il n'y avait rien de bon en lui rien de bon. j'imagine qu'elle a besoin ((d'un wolfie plus confiant plus méritant)) d'une médicomage en tant que maître, alors. il s'illumine de l'intérieur pour ensuite lâcher un léger rire parce qu'ahn le contaminait. et elle était sacrément contagieuse. il la regarde sans baisser la paupière et doucement dans sa main il presse la sienne jusqu'à les ramener jusqu'à son cœur comme si il voulait l'apaiser ((l'arracher)). il cendre, son sourire repart aussi tôt qu'il était arrivé. il passe ses mains sous son maillot et démasque ses traits délicats -presque féminins- wolfie n'avait pas vraiment la fermeté du corps masculin. il montrait d'un air d'aversion un torse fait d'ombre et d'ivoire. on avait l'impression qu'il s'en moquait mais son corps disait le contraire. la moelle de ses os tremble face aux mornes zèles qui dévorent fibre à fibre ((filtrent dans sa chair)) ses épaules améthyste et violines. des éclairs bleus et rouge-flamme illuminaient sa peau lactée et virginale. il tressaillait. sa confiance lui servait de serpillière. il retirait les deux pinces qui attachaient ses cheveux noir silence ((désordonnés)) pour qu'ils se libèrent, qu'ils s'échouent sur les tons purs de son autre épaule. sa chevelure ressemblait à une de ces cascades de jardins gigantesques qu'on trouvait dans les contes de fées. c'est dégoûtant, j'en ai conscience. je ne sais même pas d'où ça vient. et ses yeux disent ((éloquences muettes)) ce que disent à demi-voix ses balafres dont on voit les claires silhouettes. il essuie du plat de sa main la larme qui coulait sur sa joue, ça le faisait pleurer. mais pourtant il souriait encore. son cœur ratait un battement ((ou même deux)). il ne pouvait plus faire face à ses cicatrices sans un haut-le-cœur. il ne pouvait que s'imaginer les pires scénarios en les voyant. la rougeur du couchant ((qu'elle teinte d'incendie et de sang)) se fondait dans le gris bleu des cicatrices qui entouraient sa poitrine.
wolfie était un feu de forêt, quelque chose qu'on ne peut qu'éviter.

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Ahn
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LIONTARI
Like your chasing the truth gripping tight to your youth
j'imagine qu'elle a besoin d'une médicomage en tant que maître, alors.

un trait d’humour plein de mélancolie. avec un sourire presque désolé, elle hausse les épaules. les médicomages peuvent blesser. il n’y a que moi qui en suit incapable. sa fierté en prenait un coup, bien sûr. blesser dans l’enclave, c’était un autre synonyme de protéger. défendre ses idéaux. se battre. mais d’un autre côté, ahn ne voyait pas l’attrait de la violence, qui opposait des clans qui avaient tant à gagner à travailler ensemble. elle pensa à wolfie, un aquila - quelqu’un qu’elle avait rencontré durant le tournoi des trois baguettes, qui se faisait l’épitomé de ce conflit. un aquila, et pourtant ils s’entendaient.

les couleurs n’étaient qu’un mot.
tout comme les cicatrices, pensa-t-elle alors que wolfie guidait sa main contre son cœur. sur sa propre épaule, sur son propre corps, elle sentait les plaies du garçon, bien que dans une moindre mesure. c’était ce qu’elle était : un miroir couvert d’un voile, au reflet gâché par l’opacité de ses propres sentiments. peut être était-ce pour le mieux.

c'est dégoûtant, j'en ai conscience. je ne sais même pas d'où ça vient.
des mots qui éclatent dans son propre cœur. de par son empathie, bien sûr - mais pas seulement. sans un mot, elle pensa à ses yeux vides, que la lumière n’atteignait pas, et se demandait si c’était pour certains une vue avilissante. parce qu’elle ne voyait rien, elle imaginait parfois son regard comme la pire des horreurs. et pourtant... je vois ça comme des souvenirs. tes cicatrices et... et mes yeux. avec une expression qui mélangeait nostalgie et peine, elle ajouta c'est peut être naïf, mais j’aime à penser que je les ai perdu d’une façon héroïque. en les sacrifiant pour un autre, peut être. elle se lève, laissant divaguer sa main sur les larmes de wolfie un instant, comme pour les apaiser, et ses pas la mènent finalement près d’une table. et j’aime à penser que c’est aussi l’histoire de tes cicatrices. les gens d’ici n’ont qu’un souvenir - mais nous, nous en avons deux.

sa main se traîne sur la table, jusqu’à rejoindre un ruban posé là avant l’arrivée du garçon. elle lie ses cheveux en une queue de cheval fragile - des mèches rebelles n'obstrueraient pas sa vue, mais elle n’aimait pas les sentir sur son visage lorsqu’elle travaillait. ça lui donnait un air négligent, lui disait sans cesse son mentor. penser à lui lui rappela une autre chose, qu’elle devait s’empresser de dire à wolfie, même si il trouverait la nouvelle probablement sans importance. j’ai tiré les cartes pour toi, tu sais. pour (une hésitation) les soins d’aujourd’hui. la tentative de soin, pour s’obliger à la précision.

elle lui refit face, le regard optimiste. retournant à son siège, elle fit glisser sa main de son cou jusqu’à son épaule, se repérant au picotement fantôme sur sa propre peau pour trouver la position exacte de la plaie. elles étaient plutôt optimistes. même si la présence du roi de pique et huit du pique la dérangeait encore - tout comme l’inexplicable huit de cœur.
BY MITZI



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“The past can't haunt me if I don't let it”


wolfie n'était qu'un simple nuage il fait jaillir les pluies et les fleuves. il n'était pas comme tous les autres il n'avait pas les mêmes couleurs ((douleurs)) wolfie est papillon timide qui voltige il est fleur à qui on a arraché la tige. j'aurais préféré n'en avoir qu'un seul, de souvenir. il est déjà assez traumatisant. frappant le torse de neige l'éblouissement de sa blanche nudité -pleurant les tourments wolfie observe ses côtes qui à chaque fois qu'il respire percent un peu plus sa peau ((un peu plus fort un peu plus haut)) il passe les doigts sur ses os il tapote il les fait tinter. il a mal ((aucun bruit il n'ose plus parler)) ses muscles se tendent la sueur perle sur son front il sent sa main ((ahn il a besoin d'elle)) il l'attrape -les doigts qui tremblent il l'embrasserait presque. il chiale comme un chien ((un chien de fusil)) wolfie la bave aux lèvres les côtes qui ressortent la lèvre pendue. d'une chevelure d'astres et d'une paire de yeux qui contenaient des désastres. j'ai jamais compris comment on jouait aux cartes ((sans doute parce qu'il n'avait jamais eu l'occasion d'y jouer -personne le supportait wolfgang)) ni comment on pouvait y voir l'avenir. c'est quelque chose qui me dépasse. il essaie de penser à autre chose. chaleur humaine vague chaude qui frappe le visage la tête qui tourne wolfie flancherait presque. il transpire ((sueurs froides)) il a froid il a peur son regard ((ciel changeant)) ne reflète plus les longs fleuves d'argent.
c'est comme si son cœur appréciait cette douceur cruelle wolfie s'habituait à souffrir -ça le faisait mûrir.

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Ahn
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LIONTARI
who lights the way for me ?
only the purest heart repents
elle hausse un sourcil lorsqu’il évoque un souvenir - le sien.
traumatisant : c’est ainsi qu’il le définit. alors la question se suspend à ses lèvres mais ne tombe jamais, parce qu’elle ne veut pas devenir le sel d’une blessure qui le brûlait déjà. son maître lui disait - parler, c’est comme l’alcool sur une plaie. ça fait mal au début, et puis ça cicatrise. mais elle ne voulait pas. elle ne voulait pas.

était-ce son propre silence ? ou celui de wolfie ? ça lui arrivait souvent, de s’échouer dans son empathie. de ne plus savoir discerner l’elle du eux, de se perdre de vue, de se laisser tomber pour plonger vers les autres. c’est ce qu’elle fait, alors que wolfie prend sa main - elle la serre dans la sienne, pour lui promettre sa présence, elle se penche vers lui et essuie ses larmes, et bientôt des sillons se dessinent sur ses joues à son tour, les fruits d’une douleur qui n’est pas la sienne. quel drôle de spectacle elle doit faire - parfaitement impassible, parfaitement contenue, mais à pleurer des fontaines, milles et une averse. Je ne comprenais pas non plus. elle répond de sa voix paisible, au ton intact de ses pleurs. puis il m’a expliqué, qu’elle pense. son mentor stupide, élusif, qui ne lui revenait jamais.

elle s’était montrée réticente, d’abord. la cartomancie ? quelle blague. elle avait l’image des voyants grippe-sou et factices, et il lui avait dit “tu peux faire apparaître des oiseaux avec un avis, mais l’idée d’un destin te paraît suspect ?”.

Mais avec toutes les étrangetés de l’enclave, ça aide à redéfinir notre notion de ce qui est possible, et ce qui ne l’est pas. c’était marrant, tiens - la notion d’impossible alors que la magie était partout autour d’eux, en eux. elle sépare ses mains des siennes pour essuyer ses joues humides, mais le flot de ses larmes ne veut pas cesser. avec un soupir, elle pense comme cela va être compliqué, de travailler ainsi.

alors elle ne fera pas.

Je t’apprendrais un jour. ça et - comment jouer aux cartes. elle place une mèche oubliée de son ruban derrière son oreille, cherche la concentration. submergée ainsi par des émotions étrangères, elle n’arriverait à rien - les mains tremblantes, le cœur qui éclate. elle décide de mettre les soins en pause avant même qu’ils ne commencent et cherche une façon de procéder, un prétexte.

elle trouve vite.

alors elle délie leurs poignes, et se place au fond de son siège. il lui suffit d’un mouvement de main, et ses cartes quittent la poche de son gilet en une file disciplinée. L’une des cartes que j’ai tiré, commences-t-elle alors qu’elle fixe wolfie avec ses yeux verts, est celle-ci. sagement, le roi de pique se glisse entre son index et son majeur, et le reste de ses cartes se dépose dans la paume de son autre main. on lui attribuait de nombreuses significations - l’une d’entre elle était le juge, qui l’avait confuse au premier abord - qu’avait le maudit oren, à s’immiscer dans cette histoire ? -, puis elle lui avait trouvé un autre sens, plus logique. Elle représente une influence négative du passé. elle pensa à ses propres cicatrices, ses propres douleurs, ses plaies sanguinolentes et invisibles. puis elle choisit d’oublier. Wolfie. elle l’apostrophe de sa voix douce et solide (de la glace sculptée), comme un rappel à l’ordre. Je ne soignerais personne en sanglot. Avant de refermer tes cicatrices, il faut examiner tes autres blessures, sinon on n’arrivera à rien.
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