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my body is a cage (vox)
 :: Hors-jeu :: RP V1

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★ AVATAR : ochako uraraka (irl; jenna louise coleman)
★ CRÉDITS : septima, croyance, ange, ahn, perlimpimpin, miles
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Chaussette
Chaussette
LIONTARI


Tu ne comprenais pas pourquoi seuls les Impériaux avaient le droit à leur balais volant, ou les Liontaris à ces hippogriffes. Cinquante kilomètres, franchement. Une véritable blague de devoir faire tout ce trajet à pieds. Souvent. Beaucoup trop souvent. Parfois seule, d'autres accompagnée. De plus en plus, désormais. Tu l’apercevais parfois partir, et tu l'abordais pour lui faire comprendre que tu l'accompagnais. Dans ces instants, tes mains accompagnaient sciemment tes mots fortement prononcés. C'était presque devenu une habitude, de vagabonder ensemble jusqu'au territoire des Aquilas.

Vox.

Tu ne sais pas grands choses d'elle, au fond. Tu as entendu ces rumeurs et vous vous êtes forgés cette relation. Toi qui parle pour deux; elle qui ne t'entend sûrement pas.

Vox.

T'avais craqué sans prévenir, la première fois.

Vox.

Encore heureux qu'elle n'entende pas.

Vous étiez déjà bien loin de toutes vies, à ce moment-là. Tout comme aujourd'hui. C'est toujours vers ce bout de chemin là, que ce quelque chose casse en toi. Tu finis de raconter ces odieuses blagues, ces histoires sans queue ni tête; de comment toi et ce que tu nommes ami avez rencontré deux fantômes trouillards, ou même la manière dont tu avais offert des chaussettes à un homme de ménage. C'est le genre d'histoire qu'on n'a pas besoin d'entendre mais qui font sourire. Celles que tu vis depuis ton arrivée ici. Ce sont les histoires dont tu te rappelles. Celles qui font sens. Celles que tu racontes le rire sur les lèvres, les mains qui bougent rapidement. Celles qui s'effacent, petit à petit, lorsque ta voix baisse d'un ton.

Quand le pincement se présente.

Il agrippe ton cœur et le tort violemment, comme pour te rappeler à l'ordre. Tu es là, Chaussette. Tu ne sais pas d'où tu viens, ni même pourquoi. Tu n'es plus rien. Juste une personne qui n'a qu'à un souvenir qui ne veut rien dire, et ses pauvres idées stupides pour agir.

Les poings qui se serrent presque machinalement, le regard tourné vers le sol. C'est un murmure, de ceux qui renferment les plus terribles secrets. « Parfois je me demande si je ne suis ne serait-ce qu'un souvenir pour quelqu'un. » Et les yeux piquent, ce sont des goûtes acides pour le moral qui se forment sans attendre. Le nœud se serre dans ton ventre, encore et toujours. « Est-ce qu'on me cherche parfois ? » Ta voix se casse, se brise contre tes propres signes de force.

Voilà que roule à chaudes larmes ton malheur.

Tu sembles parfois oublier que Vox est surnommée la sourde, et non pas l'aveugle; mais elle ne peut guère comprendre ton état si ce n'est par l'écoute.

« J'ai l'impression d'être personne, Vox. »

Les poignets s'efforcent d'essuyer tes joues tout en parlant, alors que la réalisation s'écrase dans ton esprit. « Chuis plus personne ... » Et cela brûle ta langue de l'admettre, tout comme tes yeux qui se plissent, le visage qui se crispe. « Je sais même pas où c'était ... où c'était ce souvenir qui me hante. » Je ne sais même pas où c'était, ce souvenir qui ne veut rien dire. Ce sont les repaires qui se perdent.

Et ces rires, sans cesse, tu te les rappelles. Ces rires qui d'origine de joie deviennent moqueurs à ton esprit. Les voilà, cyniques résonnement qui te rappellent que tu n'as plus rien. Et à t'en souvenir ainsi, tu as toujours la même réaction.

« J'en ai assez. »

C'est la rupture.

Qui te tort le corps alors qu'une de tes mains se serre contre ta poitrine et que l'autre calme les flux amers qui s'échappent de tes yeux.

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Vox
Vox
ASVOS
Le chemin est long, sinueux. Il y a beaucoup à voir, les premiers fois, on découvre toujours autre chose pour faire passer le temps. Puis on s’y habitue et tout devient étrangement familier, sans surprises, tout fait partie du décor sans que rien ne semble sortir de l’ordinaire. C’est quelque chose de lassant mais auquel on se fait car loin d’être lancinant, c’est surtout l’ennuie qui s’empare des moindres pensées. Mais il y a quelques temps de cela, l’imprévu, l’impromptue, était venu sur sa route. Elle l’avait acceptée en compagnon, Chaussette, parce qu’au fond, elle n’aimait pas particulièrement la solitude, surtout sur la durée. Si ça l’amusait parfois, cela la lassait vite dans le fond.

Elle était énergique, pipelette, elle remplissant le vide à elle toute seule et c’était une qualité aux yeux de la jeune femme. Peu de personnes pouvaient prétendre pouvoir remplir une pièce de par leur seul présence et elle était persuadée qu’elle en faisant partie. Mais parfois, le visage de Chaussette se voilait lorsqu’elle déblatérait son flux de paroles. Celui-ci était tel que Vox n’osait jamais la couper, car elle se disait qu’elle avait encore des choses à dire, à sortir, à gueuler puis à murmurer. Lorsque le son de sa voix s’épuisait, elle se tournait vers elle, intriguée, car elle percevait mal certains mots. Et ces simples mouvements de la tête semblait la contenter, alors Vox ne s’était jamais interposée.

Tendant parfois une main ou tentant un léger sourire, elle n’osait pas en faire davantage. Mais aujourd’hui était différent, quelque chose venait de se casser sous l’usure. Comme si un câble tendue l’avait maintenue jusqu’alors. Elle vit ses poings se serrer, ses yeux se remplirent de larmes. Elle ralentit d’abord le pas avant de totalement s’arrêter, l’une de ses bras reposant sur son épaule, tenant le sac fourre-tout dans son dos. « Est-ce qu'on me cherche parfois ? » Vox ne pouvait pas dire qu’elle ressentait la même chose car son passé lui semblait bien fade, sans intérêts. Mais ce n’était pas pour autant qu’elle ne pouvait pas compatir. « J'ai l'impression d'être personne, Vox. »

Maternelle dans ses gestes, elle vînt s’accroupir face à Chaussette, elle déposa le fourre-tout sur le sol, plaçant ses mains de chaque côtés de sa petite silhouette, sur ses avants bras. « J'en ai assez. » Ça te crève le cœur de la voir ainsi, tu passes la manche de ton habit sous le contour de son visage pour essuyer l’accédant de larmes, tu tapotes ses paupières, tu essuies le bout de son nez. « T’exagères pas un peu? » Que tu lui lances dans un semblant de plaisanterie, un léger sourire au coin des lèvres. C’est toujours tortueux de voir un visage enfantin imploser sous les larmes, ça pince avec dureté. « On doit sûrement te pleurer. Qui chercherait pas une gamine aussi pleine de vie? »

Tu l’attires dans tes bras, doucement, tu l’entoures comme si tu comptais la bercer. « C’est pas parce que tu souviens pas que ça n’existe pas. Je me souviens pas non plus, j’en sais rien d’où je viens, si je manque à quelqu’un. Mais au fond tu sais Chau, j’espère pas. » Elle recula afin d’apercevoir son visage, soulevant sa frange. « J’espère que je manque à personne. Comme ça le jour où je reviendrais, on reprendra l’air de rien là où tout s’est arrêté. » Vox s’imaginait que c’était probablement quelque chose de simple, de très commun. Si elle avait pu se souvenir de son passé, elle aurait su que les retrouvailles se seraient faites à coups d’insultes, d’éclats de rires, devant des canettes de bières dans un coin de rue à prendre la rue pour leur cendrier.

Mais elle imaginait que c’était différent pour quelqu’un de plus jeune, quelqu’un qui croyait en une solution. Elle savait que ses réponses étaient égoïstes quelque part, mais lui promettre aveuglément que les choses s’arrangeraient lui semblait sonner comme un mensonge. Elle soupira, retira sa veste et la lui tendit. « Essuie-toi avec ça. C’est désagréable de sentir les larmes séchées sur son visage. »

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Chaussette
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LIONTARI


Ce qui est douloureux, c'est cette pression qui appuie sur tes émotions. Elle te donne l'impression d'étouffer, te fait pleurer. Et tu le fais, tes larmes coules alors que ton sac se vide, ce sac de mots que tu prononces aux oreilles d'une sourde, d'une femme qui ne comprendra sûrement pas ce dommage sentimental qui t'habite. Parce qu'au fond, c'est cela. C'est une fissure, comme n'importe qui peut en avoir. Tu fais la fille forte, Chaussette, mais tu es sûrement bien plus qu'une petite moqueuse, qu'une fille superficielle qui à parfois des propos dignes d'un ivrogne, et des actions d'un enfant de cinq ans.

Alors, voilà. Tu as craqué. C'est aussi simple que cela; pas plus compliqué. Cela peut arriver à n'importe qui, pour n'importe quoi, à n'importe quel moment. Et toi, c'était aujourd'hui, à l'abri des oreilles indiscrètes, qui te traiteraient d'enfants, que pleurer n'est guère une solution. Elles sont bien loin, ces personnes là. Près de toi, il n'y a que Vox. Vox et son silence réconfortant. Vox et ses doux gestes. Vox et son allure princière. Vox qui essuie ton visage avec sa manche, et tu supposes que c'est ainsi qu'une mère fait. Tu ne sais pas, Chaussette; cela aussi, tu as oublié. Mais Vox, elle te rappelle tout cela, cette chaleur familiale qui te fait sourire. Vox, elle a la voix d'un ange.

Il te parle, cet ange, te répond. Et tes yeux s'écartent, s'ouvrent en grand, encore humides d'avant. Parce que Vox, elle t'entend. Elle te prend dans ses bras et tu te laisses aller, surprise et presque honteuse de lui avoir livré tes secrets. Tu ne sais pas comment réagir face à cela; si tu dois t'excuser, la remercier, ou ne rien dire. Le choque te rend aussi muette que les rumeurs la rendent sourde.

Ses mots, ils te font chauds au cœur, dans un sens, bien qu'ils ne referment en rien tes craintes, qu'ils ne taisent guère tes doutes. Ses mots, ils te font toujours douter. Un peu moins, néanmoins. Cela calme tes larmes, t'occupant l'esprit. Ses paroles sonnent presque vraies; quelqu'un doit te chercher, quelque part ailleurs. Tu peux avoir été horrible dans ton ancienne vie, ou adorable, tu as forcément marqué quelqu'un, non ? Ne serait-ce que de la même manière que l'asvos t'a marqué. Un retournement de situation; rien de plus ou de moins.

Elle t'a tendu sa veste, Vox, et c'est avec un rire gêné, mêlé à la honte, que tu l'acceptes pour t'essuyer rapidement le visage, tachant de ne guère salir son habit. « Tu m'entendais depuis le début ... ? » C'est qu'elle est un peu tremblante, ta voix. On peut sentir que tu n'es pas sereine; loin de là. Tu aurais pu dire bien pire; faire des remarques sur les Liontaris, ou sur les Aquilas, sans savoir qu'elle pouvait tout entendre, sans jamais rien dire devant toi. Tu aurai pu brûler ta couverture sans même le savoir, et une telle erreur est effrayante.

Oui, ce froid qui t'habite est de l'effroi.

Tu as beau lâché un rire qui tente d'être léger, cela sonne toujours faux. Tu tentes de détendre l'atmosphère; de prendre en considération qu'il ne s'agit plus d'un monologue. « Tu dois manquer à quelqu'un, toi. » Il y a ce ridicule sous-entendu que ce n'est peut-être pas le cas pour tout le monde, mais tu es bien décidée à ne pas la laisser parler, pas avant de lui murmurer un autre de tes secrets. « Moi, tu m'aurais manqué ... » Ton regard se relève à peine vers le sien alors que tes mains serrent le tissu. Ce n'est pas un mensonge; tu lui mens si rarement. Alors oui, elle t'aurait manqué. Un peu comme une mère aurait manqué à sa fille; infiniment.

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Vox
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ASVOS
C’est fou comme ses yeux rougis, son air abattu te rappelle quelqu’un. À ce moment-là, tu confondrais presque. C’est peut-être pour ça que ça te touches autant, que tes gestes se veulent doux et rassurant. Parce que tu aurais peut-être apprécié qu’on t’administres ce genre d’attentions, à l’époque. Que tu as toujours trouvé ça injuste, que des âmes aussi juvéniles soient jetées ici. Qu’elles désirent des repères. Que tu aimerais leur en distribuer, mais que tu n’a pas l’âme d’une sainte ni d’une infirmière, que tu possèdes un fond d’égoïsme qui t’empêche de vouloir sauver la majorité. Que ce fond-là, il est fait de plomb et qu’il t’enfonce, qu’il t’empêche d’agir. Alors, pour toutes les fois où tu as regretté d’avoir joué l’ignorante, tu t’es agenouillée face à elle, pour essuyer ses larmes.

« Tu m'entendais depuis le début ... ? » Tes sourcils se froncent, surtout par surprise en réalité. Tu mets un peu de temps à répondre, ton regard va à droite, puis à gauche, tandis que ton esprit mouline, afin de trouver un peu de sens. Et puis ça te frappe et un léger rire s’échappe de tes lèvres. Parce que malgré la situation, il y a un fond comique à tout ça. Tu es La Sourde pour beaucoup d’entre eux. Tu n’entends pas, tu es de ceux dont on peut parler sur leur passage, sans craindre les réactions. Et ce surnom, malgré toi, il t’a poursuivit avec acharnement. Mais tu sais que tu as participé à la légende. Que tu as souvent choisie d’ignorer, que tes pensées prennent souvent le dessus sur la réalité. Alors tu es passée pour quelqu’un qui n’entendait pas, qui était déconnecté d’eux et de ce monde. Tu passes ton petit doigt sous ton sourcil, presque embarrassée. « Je suis pas vraiment sourde, Chau. » Tu te réfugies souvent derrière le brouhaha. « C’est un surnom qui me poursuit. Mais j’entend. Pas très bien, je dois l’avouer. » Tu hausses une épaule, tu es gênée. « C’est juste, que… lorsque tu te confiais, j’avais pas l’impression de devoir ajouter quelque chose. Tu parlais, j’écoutais, je pensais que c’était une sorte de deal entre nous. »

Mais la suite, elle te touche, ça te pince les extrémités du cœur. Tu aimerais faire croire en ton indifférence, mais malgré tes croyances, tu restes humaines. Tu espères, souvent, sans relâche. Chacun possède cette ritournelle. « Tu dois manquer à quelqu'un, toi. Moi, tu m'aurais manqué ... » Tu te mords l’intérieure de la lèvre inférieure, tu forces un sourire, ainsi que ton regard dans le sien. Tu tentes d’être inébranlable, mais ça, ça t’as foutu une claque. Et tu forces ce sourire douloureux. Parce que tu sais bien que t’étais sûrement très différente, si ce n’est l’opposée. Tu veux pas qu’on t’idéalises, ça sera la pire chose à faire te concernant. Tu possèdes l’emballage, c’est vendeur. Mais le reste est inexistant. « J’étais pas pareille. C’est rassurant de se dire que l’on manque à quelqu’un. Mais j’espère sincèrement que c’est pas le cas. » T’es pas très fière de ce que tu vas ajouter, tu aimerais bien qu’elle garde cette belle image qu’elle a de toi. Mais tu peux pas te résoudre à lui mentir. « Quand je suis arrivée ici, je passais mon temps à pleurer. J’étais agressive, effrayée. Mon dernier souvenir, il est pas très parlant tu sais. Il me montre rien d’heureux. » En réalité tu n’as jamais bien réfléchis, à ce à quoi pouvait correspondre ces images. Mais ça te remue les entrailles de simplement l’évoquer, il y avait quelque chose de morbide, d’inquiétant. Tu sais que c’est qu’une question de temps avant que tu rassembles les pièces du puzzle et que tu comprennes. Mais pour le moment, tu l’ignores, continuellement.

« De quoi tu te souviens, toi? »

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