Afin de ne pas vous perdre en cours de route, nous vous avons tout spécialement créé un rappel du Système de Duels. Par conséquent ne paniquez pas, vous constaterez très vite que le tout est basique et enfantin.
Lors d’un Duel, il vous faudra obligatoirement vous servir du système de dés pour décrire une action. Vous ne pouvez pas décider par vous-même si votre sort réussi ou non (quel plaisir à jouer sinon?). Cependant (Chaussette, dédicace) si vous désirez que votre personnage lance par exemple une crotte de nez avec sa baguette (une action inoffensive par conséquent) vous n’êtes pas forcés d’user du dés et donc d’un précieux tour pour y parvenir. Vous pouvez donc simplement décrire l’action si celle-ci est anodine.
Les Duels s’organisent de la manière suivante: 1) Dans un sujet dont le titre se compose des deux pseudos des deux duellistes concernés vous trouverez un rappel du règlement + le nom du sorcier qui devra entamer le duel. 2) Ce dernier, X, écrit sa réponse et à la fin de celle-ci, avant de la poster lance le dé ‘Duel entre sorciers’. En suivant cette méthode, X saura donc si son action décrite dans le rp à réussir ou non. 3) C’est au tour de Y de répondre, qui prendra évidemment en compte la conséquence du lancé de dé X, et ainsi de suite.
Afin de tenir le décompte des points, merci de mettre ceux-ci en bas de chacune de vos réponses sous la forme COMPTEUR: X POINTS.
1 SORT RÉUSSI = 1 POINT. LES FACES CONCERNÉES POUR OBTENIR UN POINT: Grantuladum (Sort Réussi), Injuriam (Adversaire blessé superficiellement).
+ CONCERNANT LES SORTS À EFFETS(type être ligotté, bloclang, stupéfix, etc.) Sachez que leur effet dure un tour seulement. Ainsi, si vous lancez un sort type Bloclang et qu'il réussi, votre adversaire sera incapable de faire quoique soit durant un tour seulement!
Pour remporter le Duel, il faut obtenir 5 POINTS.
Jusque-là, les choses sont relativement simples non ? Concernant les faces JOKER et ATTENDENTES (Élément perturbateur): la face JOKER parle d’elle-même, celle-ci vous permet de choisir par vous-même la conséquence de votre action. Ainsi si vous désirez que votre sort réussisse en étant tombé sur la face JOKER, vous pouvez, c’est permis!
Concernant ATTENDENTES, l’élément perturbateur qui aura été tiré par X, sera décidé par Y (donc si vous tirez ATTENDENTES, ce n’est pas vous qui décidez mais le joueur suivant). Cet élément peut être tout et n’importe quoi : un coup de vent violent, une bestiole qui vient bourdonner dans les oreilles de votre adversaire, etc. Soyez imaginatifs (mais restez terre à terre un minimum, c’est un peu gros si une acromantula débarque tout d’un coup).
Idiote, danger pour toi même et danger pour les autres. T’as écouté Chaussette, tu t’es laissée embarquer dans ces duels. Tu devrais pas être là, c’est pas ta place. Toi tu restes dans un coin d’habitude, tu vas pas au milieu des regards. T’es pétrifiée, pas besoin de stupéfixe pour toi. Tu trouves une force titanesque pour avancer dans l’arène. Ne pas regarder les autres, c’est le secret, fixer tes pieds jusqu’à arriver à l’endroit prévu. Tu lèves les yeux, tu vois ton adversaire et c’est la fin. Le hasard se fout de toi. Quand tu vois ce visage si familier, t’es un peu morte à l’intérieur. Ta cervelle est liquide, ça serait pas surprenant que ton cerveau coule par tes oreilles. Tu préférerais. T’y vois flou, pourtant tes lunettes sont bien sur ton nez. Pire qu’une feuille d’automne, tu trembles.
La seule chose qui t’a permis de bouger, c’est cette longue inspiration que tu prends avant de t’entraîner avec lui. C’est ça, y a personne autour, pas un chat. Toi et lui, et ce que tu fais c’est un exercice et rien d’autre. Tu balbuties un « bonjour » poli, on croirait que tu te moques de lui. Faut dire que tu l’as pas prévenu que t’allais y participer au tournoi. Il doit pas être content. Tu prends une autre inspiration, t’arrêtes de réfléchir le temps d’une seconde, tu tends ta baguette et tu articules comme il faut, comme il t’a appris « incarcerem ». Du fond du cœur, tu voulais rater.
Quand c’est le pigeon qui se prend ton sort, un soupir de soulagement s’échappe. Mais il faut que tu te reprennes, parce que le but c’est pas de rater tout tes sorts. Seulement tu préférerais, t’as vraiment trop peur de rater un sort dans le mauvais sens. De le rendre dangereux et de blesser Atticus trop fort. C’est trop de pression pour ta petite tête, tu fais l’erreur de baisser un peu ta baguette. Le confundo c’est comme une claque sans douleur, t’es comme stone. Tout est flou, ou du moins si tu y vois tu ne comprends pas. Tu crois que tes muscles se sont détendus, t’es comme bloquée dans un corps qui n’obéit plus. Tu sais même plus à quoi tu penses. Ton corps attends juste de se remettre en route et ton esprit avec.
Ils reviennent assez vite, tu secoues la tête pour être bien sur que tout est réel. Il se retient, dans un sens tu es rassurée. Pourtant il y a comme quelque chose qui te pique, t’es pas assez forte pour qu’il te prenne au sérieux. Tu fais un geste souple et rapide du poignet « expelliarmus ».
Rien ne sort de ta baguette. Tu pensais à un blocage mental. Bien sur que tu ne peux pas attaquer Atticus comme ça. Tu n’as jamais fait ça et tes jambes te le disaient bien. T’étais pas stable, c’était pourtant une des premières règles. À son exclamation tu lèves la tête et le regarde. Tu voulais qu’il soit fière, mais tu n’arrivais pas à lui envoyer de sorts. Tu hoches la tête, tu es déterminée. Du moins un peu plus qu’au départ. De toute façon il y a vraiment très peu de chances pour que tu le blesses gravement si tu choisis correctement tes sorts.
Tu n’as pas le temps d’y réfléchir, puisqu’un rictusempra te frappe. C’est ridicule parce que tu commences à sentir les chatouilles et tu ne peux te retenir. Tu es rouge comme une tomate et tu t’es accroupie. Tu ricanes comme une enfant, tu n’en peux plus. Tu essayes de respirer, mais c’est dur. Ça dur trop longtemps. Tu commences à avoir mal aux abdominaux. Puis les petits doigts invisibles qui te tourmentaient s’en vont doucement. Tu peux enfin prendre une inspiration sans entrave. Tu te relèves, tu te places bien stable sur tes pieds, tu tends tout tes muscles. C’est bizarre mais tu prends ton temps pour appliquer tout les conseils qu’Atticus a pu te donner. Tu tends ta baguette et à forte voix, plus fort que tu faire au milieu d’une foule en temps normal, tu articules « stupefix ! ».
Ça a marché. T’as les yeux ronds comme des billes, t’y crois pas. T’as réussi. Seulement il heurte Atticus de plein fouet, c’est la que le sourire qui se dessinait sur tes lèvre fane. Tu le vois tombé et tu fermes les yeux pour ne pas le voir tomber. Le son de sa chute te donne des sueurs froides. Tu ouvres un œil pour regarder ton ami, immobile, sur le sol. Tu fais un pas vers lui puis tu t’arrêtes. Tu te rappelles que c’est un duel. « ça va ? » demandes-tu dans un souffle. Tu n’es pas certaine qu’il ait pu t’entendre. Il récupère ses membre et quand il frotte son crâne tu as un visage coupable et désolé. Déformé par la tristesse d’avoir blessé ton ami. Il dit des mots qui te rassurent, mais pas assez pour effacer ce pli d’inquiétude qui trône entre tes sourcils.
Il tente un sort mais rien ne vient. Tu es contente cela dit, tu n’avais pas envie de danser, ça aurait été ridicule. Plus souple a-t-il dit, tu fais un moulinet du poignet et te replaces correctement sur tes appuis. « Cracbadaboum ! » à tout les coups que ça casse quelque chose, il aura les mains trop occupées à le garder habillé pour lancer des sorts.
Une moue déçue prend place quand tu vois que ton sort a lamentablement échoué. Pas que tu voulais voir Atticus cul nu, loin de là. Seulement c’était un sort assez basique. Tu mets ça sur le compte du stresse que tu as à essayer de regarder l’arrière de la tête de ton ami. Tu avais peur de lui avoir fait vraiment mal. Tu avais peur de lancer des sorts trop dangereux. Pourtant lors d’un duel, il n’y avait que ceux que tu as vu dans un livre qui te venaient à l’esprit. Ça n’était pas les plus doux des sorts. Tu vois qu’Atticus cherche à te rendre muette alors que tu réfléchis à la meilleure façon de ne pas lui faire mal. Tu espérais perdre. Son sort ne marche pas, « arrêtes de te retenir ». Tu n’es pas contente et ça se voit bien. Enfin, tu n’es pas contente à ta manière. Est-ce de la fierté quand tu lui demandes ça ? Parce que s’il ne se retient pas tu te doutes que tu finiras mal.
D’un regard tu vois le pigeon de tout à l’heure qui se remet de ses émotions. Alors te vient une idée, « Oppugno ».
Peut-être que tu regrettes un peu de lui avoir intimer de ne pas se retenir. Te voilà tête en bas, pieds en l’air. T’es loin du sol quand même, tu flippes un peu. Il faut dire que le sort t’a arraché un petit cri de surprise, t’avais pas entendu Atticus prononcé la formule. Te voilà qui essayes de te défaire de quelque chose contre lequel tu ne peux rien. Le sort s’évapore et si au début tu redescends assez doucement, la fin est rude et c’est tête la première dans le sol que tu atterris. Ça fait mal bordel. Tu te mets vite en boule sur tes deux pieds et tu tiens ta tête. Tu inspires, expires et tu te redresses essayant de faire comme si de rien n’était. T’avais pas envie qu’il s’inquiète. Mais la douleur est présente. Il t’a rendu la pareil.
Tu lèves la baguette et prononce des mots idiots et enfantin, « Crache-limaces ! ». C’est peut-être un peu pour te venger, mais tu espères qu’il se protégera tout de même si ta baguette veut bien t’obéir.